La loi Madelin vient de fêter ses vingt deux ans (Loi N°94-126 du 11 février 1994). Elle s’adresse aux Travailleurs Non Salariés et elle permet, sous certaines conditions (plafonds fiscaux , régularité des cotisations …) la déduction fiscale de ses cotisations en vue de se constituer une retraite complémentaire qui sera servi sous forme de rente.
Vous alimentez votre support d’épargne retraite durant votre activité libérale et vous récupérez votre épargne sous forme de rente viagère au moment de votre retraite.
A l’origine cette Loi a été mise en place pour inciter les professions libérales à se constituer une protection sociale complémentaire (retraite, prévoyance et complémentaire santé) avec donc à la clé des avantages fiscaux (déduction)
Après un départ un peu poussif la retraite Madelin a été retenue à ce jour par un peu plus d’un Travailleurs Non Salarié sur deux et représente près de 28 milliard d’encours. L’engouement s’est accru ces dernières années pour cette fiscalité face à la réduction programmée du niveau des prestations des pensions de retraite, et de la disparition ou du plafonnement de nombreuses niches fiscales. D’ailleurs, pour rappel, le montant déduit au titre d’une retraite Madelin n’est pas pris en compte dans le plafonnement des niches fiscales fixées à 10 000 €.